RICHTMAN Richard Edmund

 

"Dick"

 

richtman richard
NUMBER OF SERVICE36811401
AGE19 yo
DATE OF BIRTH26 November 1924 to Minnéapolis MINNESOTA
ETATSharewood WISCONSIN
FAMILYParents : James & Elisabeth RICHTMAN

Grandmother : Nell RICHTMAN

Siblings : Dorothy & June
RANKPrivate
FONCTIONInfantry
JOB BEFORE ENLISTEMENT MN
DATE of ENLISTEMENT 
COMPANYCompany F
BATTALION2nd Battalion
REGIMENT  359th Infantry Regiment
DIVISION 90th Infantry Division
DATE OF DEATH26 July 1944richtman richard tombe
STATUSKIA
PLACE OF DEATHCarrière Hausley PERIERS
CEMETERY TEMPORARYCEMETERY TEMPORARY of Blosville N°3508
CEMETERYNORMANDY AMERICAN CEMETERY of Colleville

Map of Normandy American Cemetery

GRAVE
PlotRowGrave
C139
DECORATION

Purple Heart

World War II Victory Medal 

Combat Infantryman Badge


Photo FDLM

victory medal

combat infantryman badge

 

us army div 90 359ri
STORY  waiting for translation

Richard E. Richtman est né le 26 Novembre 1924 à Minnéapolis, Minnesota.

Il était le fils de James et Elisabeth Richtman.

Sa mère est morte quand il avait 5 ans et il a été élevé par son père et ses grands-parents paternels.

Il aimait beaucoup sa grand-mère Nell Richtman comme si elle avait été sa propre mère.

Il avait une sœur Dorothy, de 2 ans son aînée et une sœur plus jeune de 2 ans également, June.

James Richman, son père, s’est battu en France pendant la Première Guerre Mondiale. Avant que Richard n’ait atteint l’âge d’aller à l’école sa famille déménagea pour Sharewood au Wisconsin.

A l’âge de 15 ans, sur les bords du lac Michigan Richard sauva de la noyade un jeune garçon de 8 ans. C’est en lisant le journal que son père en eut connaissance.

Il faisait beaucoup, beaucoup de bonnes actions mais il restait très discret à ce sujet.

Le 7 Décembre 1941, les Etats-Unis entrèrent en guerre.

Dick (le diminutif de Richard) passa son Bac en 1942.

Sur la photo de classe de sa dernière année de lycée on peut lire l’annotation suivante - de Sabatini : "Il était doué pour la rigolade et avait le sentiment que le monde était devenu fou".


En partant à l’armée il s’écria : "Allez, ne vous faites pas de soucis pour moi, il n’y a qu les meilleurs qui partent les premiers !"

Ce fut malheureusement la triste vérité.

richtman richard 1

 

Dick était un gars joyeux, on l’entendait chanter et siffler dans la maison.

Son surnom dans la famille était "Dickie Bird" (Petit Oiseau). Il était gentil et prévenant. C’est lui qui m’a appris à faire mes lacets quand j’étais petite et qui m’a aussi appris à conduire quand j’ai eu 16 ans.

Deux souvenirs très simples parmi des centaines d’autres. Il était très croyant.

James Richman, notre père, s'est remarié peu de temps avant la mort de Richard.

En apprenant la mort de son fils à Périers le 26 Juillet 1944, il fut totalement anéanti et il mourut d’une crise cardiaque 18 mois plus tard, son chagrin n’ayant fait que croître.

Malheureusement il ne nous reste plus rien sur la vie de Dick : pensant bien faire pour améliorer la situation, la nouvelle femme de notre père avait détruit tout ce qui pouvait rappeler sa mémoire.


richtman richard 2

Le soldat de 2e Classe (Private) Richard Edmund Richtman, matricule 36811401 appartient à la Compagnie F du 2e Bataillon, 359e Régiment de la 90e Division d'Infanterie US


Dès l'aube du 7 Juin 1944, le transport de troupe S.S. Suzan B. Anthony qui l'emporte vers Utah-Beach heurte une mine et coule en deux heures.


Les 2.317 hommes de la 90e dont fait partie Richard sont tous saufs et récupérés par d'autres navires. Il n'y aura aucune victime mais les hommes débarqueront sans armes ni bagages.

 

Après sept semaines d'âpres combats de haies qui conduiront son unité d'Utah-Beach à Amfreville, Gourbesville, Prétot, Sainte-Suzanne-en-Bauptois, Lithaire, le Mont-Castre (Hill 122), Le Plessis-Lastelle (Beaucoudray) et Gonfreville, son destin va se terminer tragiquement le Mercredi 26 Juillet 1944 sur le sol de Périers.

Périers sera libéré par les rescapés de cette dernière bataille le lendemain 27 Juillet.

Mais il leur faut auparavant traverser la petite rivière Sèves, farouchement défendue en cet endroit par des éléments de la Division Das Reich.

Ce 26 Juillet, les corps de 45 GIs du 359e Régiment gisent autour du Chemin de l'Hôpital, parmi eux est figé celui de Richard E. Richtman.

Richard n'aura jamais vingt ans... il les aurait fêtés le 26 Novembre 1944.

Il repose dans le Cimetière Américain de Colleville-sur-Mer sous la croix C-13-9

div 90

90th INFANTRY DIVISION - TOUGH OMBRES

 

Activated/Activé

 Normandy/Normandie

25 Mar 1942  Days of Combat/Jour de Combat  308
   Casualties/Victimes 19 200

Entered Combat/Entré au combat

 
9 Jun 1944 Normandy  

Commanding Generals/Commandants généraux

Maj. Gen. Henry Terrell, Jr. (Mar 42 - Jan 44)
Brig. Gen. Jay W. MacKelvie (Jan 44 - Jul 44)
Maj. Gen. Eugene M. Landrum (Jul 44 - Aug 44)
Maj. Gen. Raymond S. McLain (Aug 44 - Oct 44)
Maj. Gen. James A. Van Fleet (Oct 44 - Feb 45)
Maj. Gen. Lowell W. Rooks (Feb 45 - Mar 45)
Maj. Gen. Herbert L. Earnest (Mar 45 - Nov 45)

Campaigns/Campagnes

Normandy (6 Jun 44 - 24 Jul 44)
Northern France (25 Jul 44 - 14 Sep 44)
Rhineland (15 Sep 44 - 21 Mar 45)
Ardennes-Alsace (16 Dec 44 - 25 Jan 45)
Central Europe (22 Mar 45 - 11 May 45)

   

PLAN DE ROUTE DE LA CAMPAGNE - CAMPAIGN ROUTE MAP

carte campagne europe

DIVISION CHRONICLE

The 90th Infantry Division landed in England, 5 April 1944, and trained from 10 April to 4 June. First elements of the Division saw action on Dday, 6 June, on Utah Beach, Normandy, the remainder entering combat, 10 June, cutting across the Merderet River to take Pont l'Abbe in heavy fighting. After defensive action along the Douve, the Division attacked to clear the Foret de Mont Castre, clearing it by 11 July, in spite of fierce resistance. An attack on the island of Seves failing, 23 July, the 90th bypassed it and took Periers, 27 July. On 12 August, the Division drove across the Sarthe River, north and east of Le Mans, and took part in the closing of the Falaise Gap, taking Chambois, 19 August. It then raced across France, through Verdun, 6 September, to participate in the siege of Metz, 14 September - 19 November, capturing Maizieres les Metz, 30 October, and crossing the Moselle at Koenigsmacker, 9 November. On. 6 December 1944, the Division pushed across the Saar and established a bridgehead north of Saarlautern, 618 December, but with the outbreak of the Von Rundstedt drive, withdrew to the west bank on 19 December, and went on the defensive until 5 January 1945, when it shifted to the scene of the Ardennes struggle. It drove across the Our, near Oberhausen, 29 January, to establish and expand a bridgehead. In February, the Division smashed through Siegfried fortifications to the Prum River. After a short rest, the 90th continued across the Moselle to take Mainz, 22 March, and crossed the Rhine, the Main, and the Werra in rapid succession. Pursuit continued to the Czech border, 18 April 1945, and into the Sudeten hills. The Division was en route to Prague when the war in Europe ended.

CHRONIQUE DE DIVISION


La 90th Infantry Division débarque en Angleterre le 5 avril 1944 et s'entraîne du 10 avril au 4 juin. Les premiers éléments de la Division ont combattu le 6 juin à Utah Beach, en Normandie, le reste étant entré en combat, le 10 juin, traversant la rivière Merderet pour prendre Pont l'Abbe dans de violents combats. Après une action défensive le long de la Douve, la Division attaqua la Foret de Mont Castre, la défrichant le 11 juillet, malgré une résistance féroce. Une attaque sur l'île de Seves échoua, le 23 juillet, le 90ème la contourna et s'empara de Periers, le 27 juillet. Le 12 août, la Division traverse la Sarthe, au nord et à l'est du Mans, et prend part à la fermeture du Falaise Gap en prenant Chambois le 19 août. Il a ensuite couru à travers la France, à travers Verdun, le 6 septembre, pour participer au siège de Metz, 14 septembre - 19 novembre, capturant Maizières les Metz, le 30 octobre, et traversant la Moselle à Koenigsmacker, le 9 novembre. Sur. Le 6 décembre 1944, la division traverse la Sarre et établit une tête de pont au nord de Saarlautern, 618 décembre, mais avec le déclenchement de la promenade Von Rundstedt, se retire sur la rive ouest le 19 décembre et continue la défensive jusqu'au 5 janvier 1945, quand il s'est déplacé sur la scène de la lutte ardennaise. Il a traversé l'Our, près d'Oberhausen, le 29 janvier, pour établir et agrandir une tête de pont. En février, la Division a défoncé les fortifications de Siegfried jusqu'à la rivière Prum. Après un court repos, le 90e a continué à travers la Moselle pour prendre Mainz, 22 mars, et a traversé le Rhin, le Main et le Werra dans la succession rapide. Pursuit a continué à la frontière tchèque, le 18 avril 1945, et dans les collines des Sudètes. La division était en route pour Prague quand la guerre en Europe a fini.
SOURCE INFORMATION & PHOTOArmydivs.squarespace.com


Récit d'un jour pas comme les autres jour - Mercredi 26 Juillet 1944

28 29 juillet 44

Le long de la Sèves, à Gonfreville

Le 359e Régiment est concentré sur les hauts terrains faisant face à la Sèves, entre le village de la Doderie et la route de Valognes. L'étroitesse du front ne permet pas au 359e Régiment d'attaquer avec ses trois bataillons en ligne ; ils sont donc placés en colonne, le 2e Bataillon (2/359) donnera l'assaut.

Le front, large seulement de 900 mètres, n'offre que deux voies d'accès praticables : le gué de la Carrière Hausley sur la petite route, et Le Pont-Joliment sur la route de Valognes. Ces seuls endroits de traversée sont évidemment couverts par la défense allemande. Toute attaque de front par ces passages connus est vouée à l'échec ; il faudra donc attaquer entre les deux, par le marais.

02h40 : les troupes quittent leur bivouac

A 02h40 du matin, les troupes quittent leur bivouac de la Raterie à Gonfreville, et avancent silencieusement vers l'ouest sur le Chemin Départemental 197. Un peu plus loin, elles s'engouffrent à gauche dans le petit chemin dit "des soutanes". Le silence se fait encore plus profond. Les hommes n'échangent que quelques mots à voix basse. Les officiers font passer les ultimes consignes et discutent des derniers éléments d'information qu'auraient pu recueillir les hommes des avant-postes. Ceux-ci, depuis le 14 Juillet, tiennent tout au long de la Sèves des postes d'observation épiant les faits et gestes de l'ennemi qui s'est fortifié dans le Chemin de l'Hôpital, juste de l'autre côté de la rivière, à 300 mètres à peine

.
05h30 : la Compagnie G s'élance

Il est maintenant 05h30. Les hommes de la Compagnie G, commandés par le Capitaine Orwin Talbott, agissent par surprise. Jusqu'alors abrités derrière les dernières pentes boisées situées sur Gonfreville, ils quittent les couverts et s'élancent. L'angoisse de l'attente fait soudain place à la fièvre de l'action. Il ne s'agit plus d'avoir peur, il faut survivre. Après avoir enjambé le dernier talus, les hommes font face au vide de la prairie marécageuse. De l'autre côté de la rivière, une rangée d'arbres encore feuillus semble offrir un abri hospitalier, mais c'est pourtant de là que viendra la mort pour ceux qui n'atteindront pas cet endroit rapidement.

Les soldats, délestés au maximum, n'emportant que les seules armes et bandoulières de munitions, s'engluent sur l'étroite bande de marais, pataugent dans la Sèves, et arrivent dans le chemin de l'Hôpital en n'ayant subi de l'ennemi surpris que quelques rafales d'armes légères.

06h05 : les mortiers llemands entrent en action

Très vite, les Allemands, qui occupent les lignes défensives creusées dans la haie de ce chemin bordant le marais, réagissent et les hommes de la seconde vague, composée des Compagnies E et F, feront une traversée beaucoup plus périlleuse. Le front local, jusqu'alors presque calme, se déchaîne. Les Allemands quittent partiellement leur position défensive avancée dans le chemin et se replient jusqu'à la prochaine haie. Il est fort possible qu'ils se replient, non sous la pression, mais conformément à une stratégie prédéterminée qui va permettre à leur artillerie de pilonner les attaquants qui, après le découvert du marais, se sentiront dans ce chemin quelque peu à l'abri pour souffler. Il est 06h05 quand les mortiers allemands entrent en action.

06h15 : le Capitaine Talbott est blessé

A 06h15, dans un vacarme étourdissant, le Capitaine Talbott, debout dans le chemin, incite ses hommes à sortir du sentier couvert, qui fournit un abri relatif, et à poursuivre l'attaque. Il faut continuer d'avancer : "Keep going ! En Avant !" A cet instant, Talbott est blessé au cou et tombe inconscient au sol. Presque immédiatement évacué, il est remplacé par son adjoint, le Lieutenant Frank H. Turner qui prend alors le commandement de tous ceux qui ont traversé.

A 9h22, un char allemand touché par un bazooka est immobilisé au carrefour du chemin de la Carrière Hausley sur le CD 301, à proximité de la maison Osmont.

Ce Chemin Départemental 301, qui est le prochain objectif du 359e Régiment, est tenu entre autres par des éléments du 3e Régiment "Deutschland" de la Division blindée SS "Das Reich".

15h00 : les Compagnies E et F se battent à la grenade

A 15h00, le PC du 359e annonce : Les Compagnies E et F sont maintenant si proches de l'ennemi qu'elles se battent à la grenade. Nous n'avons pas d'autre information pour l'instant au sujet de nos tanks. La Compagnie F est à la gauche de la Compagnie G.

A 15h30, d'autres chars ennemis, arrivant de Périers, descendent la grand-route et tournent en direction des Milleries avant que les canons antichars postés en haut de la côte de Saint-Patrice-de-Claids n'aient pu leur décocher leurs obus.

21h00 : les survivants repoussent une 5e contre-attaque

A 17h15, les obus alliés tombent beaucoup trop près des troupes du 121e Régiment, et l'artillerie US, loin à l'arrière, est priée d'allonger son tir.

L'infanterie piétine sans le soutien rapproché de blindés ou d'obusiers. Il est indispensable que les chars US soient enfin engagés dans la bataille. La situation de l'infanterie du 2e Bataillon est de plus en plus périlleuse.

A 21h00, les GI's survivants repoussent une cinquième contre-attaque ennemie. Ils ne seront relevés qu'aux environs de minuit et renvoyés dans leur bivouac de Gonfreville.


Récit du Capitaine TALBOTTrichtman richard recit capt talbott

Récit du Sergent BARGAR
richtman richard recit sgt bargar

SOURCE INFORMATION & PHOTOMarie-Laure COURAUD - normandy44-90div - Frédéric LAVERNHE - Uswarmemorials.org
PROGRAMMERGarrett, Clive, Frédéric & Renaud
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