Bernard George BUCIOR

 

“BG”

 

bucior bernard g
NUMERO DE SERVICEO 1294972
AGE24 ans
DATE DE NAISSANCE15 Juin 1919
Hartford, Comté d'Hartford , CONNECTICUT
ETATCONNECTICUT
FAMILLE

Parents : George M. & Katherine C. BUCIOR
Frères & soeurs : Francis T , Raymond T. Elizabeth H & Irene

GRADEFirst Lieutenant
FONCTIONParachutiste
PROFESSION AVANT INCORPORATION CO
DATE D'INCORPORATIONSeptembre 1941
COMPANYCompany C
REGIMENT SQUADRON502nd Parachute Infantry Regiment
DIVISION GROUP101st Airborne Division
DATE DU DECES7 Juin 1944bucior bernard g mur
STATUTKIA
LIEU DU DECES 
CIMETIERENORMANDY AMERICAN CEMETERY de Colleville

Plan du Normandy American Cemetery

TOMBE
BlocRangTombe
Mur des Disparus
DECORATION

Bronze Star with Oak Leaf Cluster

Purple Heart

World War II Victory Medal 

Combat Infantryman Badge

Brevet parachutiste

 

bsm+olc

Photo FDLM

victory medal

combat infantryman badge

 brevet paratroopers

 

 

us army div 101 502 pir insigne 502pir
HISTOIRE

 

Ses parents polonais le nommèrent Brouislaus à la naissance. Il adopta plus tard la version américanisée du prénom : Bernard. 

Il a deux frères qui vont combattre sur le théâtre du pacifique pendant la WWII au sein de l’US Marine Corps et deux sœurs.

Diplômé de la Bulkeley High School en 1937 ; il a joué au basket-ball, natation et a détenu le record de saut à la perche de l’école.

Assistant de golf professionnel au Wethersfield Country Club, il a 21 ans quand il s’engage en septembre 1941.

Il rejoint à Fort Benning le 502nd  Bataillon d’Infanterie Parachute qui n’est alors composé d’éléments de deux compagnies issues du 501st Parachute Infantry Regiment.

Le 7 décembre 1941 va accélerer la mise en œuvre de régiments de parachutistes, le 502nd devient régiment parachutiste le 2 mars 1942.

En juillet 1942, deux divisions parachutistes sont crées et activées le 15 août 1942. Le 502nd rejoint la 101st Airborne Division et devient ainsi le régiment original de la division.

Le régiment quitte Fort Benning pour Fort Bragg en Caroline du Nord où débute un programme de formation épuisant. Bernard devient officier et 2nd Lieutenant le 1er octobre 1942.

Début 1943, le 502nd est stationné à Evansville dans l’Indiana ; ils exécutent des manœuvres de sauts regroupés avec d’autres unités également dans le Kentucky et le Tennessee.

Le 4 septembre 1943, les hommes embarquent à bord du SS Strathnaver, le voyage va durer 44 jours émaillés d’incidents mécaniques notamment qui fera le navire mettre en escale à Terre Neuve.

uss Strathnaver

SS Strathnaver

Ils arrivent à Liverpool le 18 octobre puis gagnent leurs quartiers de Chilton Foliat et Denford dans le Berkshire. Une nouvelle phase débute avec des entrainements composés de marches, instructions de combats, initiations à la guerre chimique, tirs, connaissance des armes allemandes et la répétition des sauts aussi bien à l’échelle du régiment que de la division dans les exercices Beaver (mars 1944) et Tiger (avril 1944).

Station Membury

Station Membury

 Le 5 juin 1944 il est sur le tarmac de l’aérodrome de Membury et s’apprête à embarquer à bord de son C-47 du 436th TCG pour la mission Albany.

Il est dans le sérial 9. L’objectif est la Drop Zone A en Normandie assignée au régiment et qui se trouve à l’est de Saint-Martin-de-Varreville.

Le 1er bataillon doit neutraliser les cantonnements des artilleurs allemands du hameau des Mézières.

Les paras sont dispersés suite aux mauvais largages  mais des groupes se constituent ; dans la nuit Bernard retrouve son commandant de compagnie le Capitaine Hancock et constitue un groupe de trente paras.

A son poste de commandement du 1er bataillon, le lieutenant-colonel Cassidy demande au Capitaine Hancock de partir pour Beuzeville-au-Plain, petit village à mi-route de Foucarville et Sainte-Mère-Eglise afin de couvrir le bataillon vers le nord-ouest et peut-être prendre liaison avec les frères d’armes de la 82nd Airborne Division.

Au soir de cette journée du 6 juin, la compagnie C prend la route.

Après quelques heures de progression, des éclaireurs sont envoyés car la compagnie s’attend à tomber sur l’ennemi d’un moment à l’autre.

Des maisons apparaissent dans un creux de terrain, les hommes pensent être arrivés à Beuzeville-au-Plain mais en fait sont au hameau Fournel à 800m au nord-est.

Les éclaireurs s’approchent des maisons et s’aperçoivent de la présence d’allemands.

Les paras sont repérés, s’ensuit un échange de tirs et de grenades d’une grande violence.

Alors que la nuit tombe, le capitaine Hancock et la compagnie n’ont plus de nouvelles du groupe d’éclaireurs.

L’officier apprend un peu plus tard que les allemands possèdent deux pièces de 88. Il demande à ses deux lieutenants de constituer trois groupes. Bernard prend 17 hommes et va effectuer un vaste mouvement par la gauche afin de prendre les allemands à revers.

L’autre groupe sous la direction du Lieutenant Borcherd progressera par la droite pour attaquer les deux 88. Le troisième groupe commandé par Hancock restera pour couvrir les deux avancées.

Le lieutenant Borcherd arrive sur son objectif et s’aperçoit qu’en plus des deux pièces les allemands possèdent un camion de munitions et une section de fantassins.

Le combat s’engage, les allemands et américains s’affrontent dans un chaos total où se mêlent explosions, projectiles, les tirs fusent dans tous les sens.

De nombreux blessés et tués côté américain se font déjà ressentir.

A l’arrière le capitaine Hancock décide d’effectuer des tirs de mortier sur le hameau.

Les obus s’abattent sur les jardins et maisons et le risque est d’atteindre les paras présents. Les projectiles allument des incendies dans la nuit tombante.

Bernard poursuit par la gauche son mouvement. Arrivé au bord du hameau, le groupe aperçoit une des deux pièces de 88. A la tête de ses 15 hommes, Bernard constate que les allemands sont trois fois plus nombreux.

Les allemands repèrent le groupe et engage le feu ; Bernard décide d’avancer en rampant et d’attaquer le 88.

Lançant une première attaque, les allemands répliquent violemment forçant le groupe à reculer.

Bernard décide de reprendre l’attaque par un mouvement tournant plus important, ils arrivent devant un mur de pierre, mais derrière cet obstacle se cache un tireur allemand, il vise en priorité l’officier. Bernard est touché à l’épaule, les paras répliquent puis se replient à l’endroit de départ, le silence s’installe ; les allemands n’ayant pas poursuivi le groupe. Après s’être fait posé un pansement, Bernard relance ses hommes pour repartir au combat, ceux-ci surpris par la ténacité de leur chef blessé.

Le groupe repart ne sachant pas qu’une patrouille allemande vint à leur rencontre.

Bernard a du mal à marcher, sa blessure le fait de plus en plus souffrir.

Ses hommes le voyant tituber lui proposent  de se replier, mais Bernard a décidé de poursuivre sa mission.  Trois paras de la 82nd Airborne perdus se joignent au groupe.

Les deux groupes se retrouvent et ouvrent le feu.

C’est de nouveau l’enfer qui se dégage, Bernard commande ses hommes avec une détermination hors du commun alors que la blessure s’aggrave mais le résultat paie et les paras progressent.

Les obus continuent de tomber, Bernard fait reposer un peu son groupe avant d’arriver aux abords du hameau. Après cette pause, Bernard et ses hommes reprennent la progression, mais la pluie d’obus ne cessent de tomber et touche des paras, devant cet état de blessés Bernard décide de reculer mais s’écroule à moitié évanoui. Deux paras le relèvent et décident de rejoindre un poste de secours. Bernard totalement affaibli demande à ses hommes de s’aider les uns les autres.

Le hameau Fournel en cette fin de 6 juin est l’un des points les plus chauds du secteur américain.

 bucior hameau  bucior hameau1 
Hameau Fournel

 

Le 7 juin, la patrouille décimée se replie difficilement avec leur chef Bernard grièvement blessé porté par ses hommes et d’autres paras sérieusement atteints.

Le groupe croise le Lieutenant-Colonel Cassidy qui cherche le Capitaine Hancock. Bernard tellement affaibli ne peut à peine parler et on doit le porter.

L’officier constate ce groupe diminué et sait que l’on ne pourra plus compter sur eux.

A partir de ce moment, plus jamais personne ne reverra le lieutenant Bernard Bucior ni vivant, ni mort. Aucun survivant de son groupe ne pourra  expliquer sa disparition sur la route du poste de secours.

Les allemands décrocheront du hameau en cette fin de journée du 7 juin, le front se stabilisera et les hommes du 502nd poursuivront leur route vers Saint-Germain-de-Varreville.

Mais l’histoire est parfois faite de rebondissements et bien des années après nous révèlent grâce à des recherches de passionnés et d’historiens, des mystères restés entiers depuis la fin du conflit.

A la fin des années 80, Phil Shofner un parachutiste appartenant à la compagnie C  est contacté par un historien. Ce para blessé était en attente à Utah Beach pour rejoindre un navire hôpital en vue d’une évacuation vers l’Angleterre.

Il a vu Bernard Bucior qui lui s’apprêtait à embarquer,  Phil Shofner se souvient que Bernard allongé sur une civière  lui demanda de l’accompagner, mais Phil refusa préférant attendre un autre navire plus tard.

Phil Shofner apprendra que le navire transportant Bernard heurtera une mine flottante dans la manche l’entrainant par le fond.

Le mystère de la disparition du Lieutenant Bernard Bucior fût ainsi résolu près de 45 ans après.

 

 

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Arlington National Cemetery  Arlington, Arlington County, VIRGINIA

div 101

101st AIRBORNE DIVISION - SCREAMING EAGLES

 

Activated/Activé

 Normandy/Normandie

15 Aug 1942  Days of Combat/Jour de Combat  214
   Casualties/Victimes 9 328

Entered Combat/Entré au combat

 
6 Jun1944 D-Day  

Commanding Generals/Commandants généraux

Maj. Gen. William C. Lee (Aug 42 - Mar 44)
Maj. Gen. Maxwell D. Taylor (Mar 44 - Dec 44)
Brig. Gen. Anthony C. McAuliffe (Dec 44 - Dec 44)
Maj. Gen. Maxwell D. Taylor (Dec 44 - Sep 45)

Campaigns/Campagnes

Normandy (6 Jun 44 - 24 Jul 44)

Rhineland (15 Sep 44 - 21 Mar 45)
Ardennes-Alsace (16 Dec 44 - 25 Jan 45)
Central Europe (22 Mar 45 - 11 May 45)

   

PLAN DE ROUTE DE LA CAMPAGNE - CAMPAIGN ROUTE MAP

carte campagne europe

DIVISION CHRONICLE


The 101st Airborne arrived in England, 15 September 1943, and received additional training in Berkshire and Wiltshire. On 6 June 1944, the Division was dropped into Normandy behind Utah Beach. Against fierce resistance it took Pouppeville, Vierville, and St. Come du Mont. On the 12th, the stronghold of Carentan fell, and after mopping up and maintaining its positions, the Division returned to England, 13 July, for rest and training. On 17 September 1944, taking part in one of the largest of airborne invasions, the 101st landed in Holland, took Vechel and held the Zon bridge. St. Oedenrode and Eindhoven fell after sharp fighting on the 17th and 18th. Opheusden changed hands in a shifting struggle, but the enemy was finally forced to withdraw, 9 October. After extensive patrols, the Division returned to France, 28 November, for further training. On 18 December, it moved to Belgium to stop the German breakthrough. Moving into Bastogne under the acting command of Brig. Gen. Anthony C. McAuliffe, it set up a circular defense and although completely surrounded, refused to surrender on 22 December. Its perimeter held against violent attacks. The 4th Armored Division finally reached the 101st on the 26th and the enemy offensive was blunted. Very heavy fighting continued near Bastogne for the rest of December and January. On 17 January 1945, the Division moved to Drulingen and Pfaffenhoffen in Alsace and engaged in defensive harassing patrols along the Moder River. On 31 January, it crossed the Moder in a three-company raid. After assembling at Mourmelon, France, 26 February 1945, for training, it moved to the Ruhr pocket, 31 March, patrolling and raiding in April and engaging in military government at Rheydt and Munchen-Gladbach. The 101st reached Berchtesgaden by the end of the war and performed occupational duties until inactivation in Germany.

CHRONIQUE DE DIVISION


Le 101st Airborne est arrivé en Angleterre, le 15 septembre 1943, et a reçu une formation supplémentaire dans le Berkshire et le Wiltshire. Le 6 juin 1944, la division est larguée en Normandie derrière Utah Beach. Contre une résistance féroce, il fallut Pouppeville, Vierville et St. Come du Mont. Le 12, le fief de Carentan est tombé, et après avoir nettoyé et maintenu ses positions, la Division est revenue en Angleterre, le 13 juillet, pour se reposer et s'entraîner. Le 17 septembre 1944, participant à l'une des plus grandes invasions aéroportées, la 101st débarque en Hollande, prend Vechel et tient le pont de Zon. St. Oedenrode et Eindhoven sont tombés après des combats acharnés les 17 et 18. Opheusden a changé de mains dans une lutte changeante, mais l'ennemi a finalement été forcé de se retirer, le 9 octobre. Après de longues patrouilles, la Division revint en France le 28 novembre pour suivre une formation complémentaire. Le 18 décembre, il a déménagé en Belgique pour arrêter la percée allemande. Déménagement à Bastogne sous le commandement de Brig. Général Anthony C. McAuliffe, il a mis en place une défense circulaire et bien que complètement encerclé, a refusé de se rendre le 22 décembre. Son périmètre tenu contre les attaques violentes. La 4e division blindée atteignit finalement la 101e le 26 et l'offensive ennemie fut émoussée. De très violents combats ont continué près de Bastogne pour le reste de décembre et janvier. Le 17 janvier 1945, la division s'est déplacée à Drulingen et à Pfaffenhoffen en Alsace et s'est livrée à des patrouilles de harcèlement défensif le long de la rivière Moder. Le 31 janvier, il a traversé le Moder dans un raid de trois compagnies. Après s'être rassemblé à Mourmelon, France, le 26 février 1945, pour s'entraîner, il s'installa dans la poche de la Ruhr, le 31 mars, patrouillant et faisant des raids en avril et s'engageant dans un gouvernement militaire à Rheydt et Munchen-Gladbach. La 101e a atteint Berchtesgaden à la fin de la guerre et a exercé des fonctions professionnelles jusqu'à l'inactivation en Allemagne.
SOURCE INFORMATION & PHOTOArmydivs.squarespace.com

Frère de Bernard

Raymond T. BUCIOR

 

NUMERO DE SERVICE bucior bernard g frere
DATE DE NAISSANCE25 Novembre 1923
ETATCONNECTICUT
FAMILLEParents : George M. & Katherine C. BUCIOR
Frères & soeurs : Francis T , Bernard G. Elizabeth H & Irene
GRADESergeant
 DECORATIONPhoto FDLM 
UNITEUS Marines CorpsCO

Frère de Bernard

Francis T. BUCIOR

 

NUMERO DE SERVICE CO
DATE DE NAISSANCE26 Aout 1921
Hartford, Hartford County, CONNECTICUT
ETATCONNECTICUT 
FAMILLEParents : George M. & Katherine C. BUCIOR
Frères & soeurs : Raymond T, Bernard G. Elizabeth H & Irene
UNITEUS Marines Corps
 
SOURCE INFORMATION & PHOTOAbmc.gov - Frédéric LAVERNHE - Findagrave.com  -  Findagrave.com  -
PROGRAMMEURSGarrett, Clive, Frédéric & Renaud
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