Clinton A. DAVISON

 

davison clinton
NUMERO DE SERVICE31131868
AGE32 ans
DATE DE NAISSANCE1912
ETATBristol MASSACHUSSETTS
FAMILLEFrère: Lewis
GRADESergeant
FONCTIONRadio - mitrailleur
PROFESSION AVANT INCORPORATIONOuvrier spécialisé dans la fabrication de textilePhoto FDLM
DATE D'INCORPORATION25 Mai 1942 Boston MASSACHUSETTS
  
SQUADRON571st Bombardment Squadron
GROUP390th Bomb Group Heavy
ARMY8th Air Corps
DATE DU DECES27 mai 1944davison clinton tombe
STATUTKIA
LIEU DU DECES

à Cauchie-d'Ecques - Cne de Ecques

10 km S St-Omer

CIMETIERE PROVISOIRECimetière Provisoire de St André de l'Epine
st andre cemetery  st andre cemetery 1
CIMETIERENORMANDY AMERICAN CEMETERY de Colleville/Mer

Plan du Normandy American Cemetery

TOMBE
BlocRangTombe
A122
DONNEE DE PLAN

B-17 Fortress - type G-45-BO - s/n 42-97295 FC-F Carré-J

Abattu par la  flak à 13h06

Décollage station 153  Framlingham, Suffolk UK

 


b17 390bg

Tail J
etoile  Equipage du B 17
DECORATION
 
Purple Heart
 
Air Medal
 
Photo FDLM
 
Photo FDLM
8air force 390bg 571bs
HISTOIRE

ON NE L’OUBLIERA JAMAIS

63 ans après la guerre, la famille peut enfin « clore le dossier »

Récit de Jack Authelet , article paru dans "Foxboro News" Massachussetts USA le 11 novembre 2007 - Traduit par Marie-T Lavieille

Il marche lentement dans ce cimetière militaire de Normandie ou reposent pour l’éternité 9 387 soldats Américains .

Il s’appelle Vincent Robillard sa femme Maryvonne et sa fille Candy l’accompagnent. Leurs bras sont chargés de fleurs.

Ils se dirigent vers 11 tombes , se recueillent devant chacune d’entre elles , et y déposent un bouquet, parfois aussi un drapeau Américain l’une de ces tombes et celle d’un soldat inconnu , que personne n’a jamais pu identifier . Une autre est celle de Clinton Davison , classe 1930 collège de Foxboro.

Vincent fait partie de l’association "les fleurs de la mémoire" dont les membres se souviennent qu’ils doivent leur liberté et leur qualité de vie aux alliés qui ont combattu , et pour certains ont péri en Europe lors des combats de la deuxième guerre mondiale . On savait peu de chose du destin de Clinton Davison , membre d’équipage d’un bombardier B-17 qui s’était écrasé au cours d’une mission au-dessus de Strasbourg le 27 mai 1944 .Il fut porté disparu jusqu’à la fin de la guerre , quand ses cinq compagnons d’équipage , libérés de leur camp de prisonniers, purent raconter leur histoire. Même alors, bien des choses restèrent dans l’ombre jusqu’à ce que Vincent Robillard entre en contact, il y a quelque mois de cela , avec un membre de la famille de Clinton Davison , leur apportant réconfort et espoir . Réconfort de savoir que la tombe de Clinton , si loin de chez eux, était fleurie, et espoir d’en savoir plus grâce à un témoin du crash. Finalement, leur questions ne sont pas restées sans réponse,et 63 ans plus tard, ils ont pu revivre les événements de cette fatale journée . Bien qu’il n’ait vécu que peu de temps à Foxboro ,Clinton avais des liens profonds avec la ville. Sa grand-mère, NelliePaine , fut légendaire en son temps comme professeur puis directrice de l’école Pratt à Foxborough Est . Quand ils ont ouvert une classe de 6eme à l’école du centre en 1929, à sa demande , sa fille Rudy Davison ,la mère de Clinton , a obtenu le poste de professeur . Quand Clinton dut entrer dans une école supérieure, sa fille déménagea pour s’installer à Mansfield. Il travaillait la nuit et étudiait le droit le jour. Mais quand la guerre fut déclarée , il s’engagea dans l’armée de l’air .Il partit en Angleterre et fut affecté au 571eme groupe de bombardiers comme radio et mitrailleur , au sol . Or ,il voulait voler , mais pour cela , Clinton devait perdre 25 kilos . Ce qu’il fit très vite, pour se retrouver parmi les 10 hommes d’équipages d’une forteresse volante B-17 .Clinton resta en Angleterre jusqu’à ce que les bombardiers aient une autonomie suffisante pour atteindre Berlin et retraverser la Manche . Les mois passèrent et il rencontra une jeune Anglaise dont il tomba amoureux ,Winifred Glennie , chauffeur d’ambulance . Ils se fiancèrent, et malgré la guerre qui faisait rage osèrent rêver d’une vie ensemble , aux Etats-Unis, quand les hostilités auraient pris fin.

« MISSION FINALE »

Mais la chance de Clinton l’abandonna . Il se porta volontaire pour une mission au-dessus de Strasbourg, en France . Après avoir lâché leurs bombes les avions virèrent sur l’aile pour rentrer en Angleterre, mais l’avion de Clinton , touché par la DCA ennemie , commença à perdre de l’altitude . Des chasseurs P-38 chargés de la protection des bombardiers , l’escortèrent aussi longtemps qu’ils le purent , mais furent obligés de l’abandonner aux environs de Bruxelles. L’avion fut déclaré perdu et les dix hommes d’équipage portés disparus.

Deux femmes de part et d’autre de l’Atlantique entamèrent leur veille et cherchèrent des réponses a leurs questions . Finalement , Glennie traversa l’océan pour être près de Ruby Davison , et elles prièrent ensemble pour le retour de Clinton, espérant contre toute évidence qu’il avait quand même survécu, qu’il était peut-être soigné dans un hôpital ou caché parmi les résistants Français .

Madame Davison persista dans sa quête, faisant appel a tous les responsables politiques ou militaires, mais en vain. Elle écrivit à Betty Haigis ,une camarade de classe de Clinton qui avait épousé un Français et habitait en France . Elle ne put obtenir aucun renseignement . Quand la guerre fut finie , l’un des hommes de l’équipage , libéré d’un camp de prisonniers apprit aux deux femmes ce qu’elles redoutaient : L’avion s’était écrasé prés de Saint Omer, en France, tuant cinq membres de l’équipage , et parmi eux , Clinton Davison . Il raconta que les cinq survivants, blessés avaient été soigné puis dirigés vers un camp de prisonniers , tandis que les cinq tués étaient enterrés dans le cimetière local . Ce fait fut confirmé plus tard , par le révérend Lewis Pitt, recteur de l’église Saint-Marc de Foxboro, qui se rendit en France après la guerre . S’arrêtant alors dans un petit cimetière , il remarqua le nom de Clinton Davison sur une pierre tombale , nom qu’il connaissait car Glennie la fiancé de Clinton déposait chaque année des fleurs pour lui dans son église. Dès que le lieu de sépulture des soldats Américain fut confirmé , les corps furent transférés et inhumés , avec tous les honneurs militaires , D’abord dans le cimetière militaire Américain de Saint-André en France ,puis plus tard ,définitivement dans le cimetière Américain de Colleville-sur-Mer en Normandie .»

« CONTACT AVEC LA FAMILLE »

Quand Vincent Robillard et sa famille voulurent parrainer des tombes dans ce cimetière, on leur attribua des soldats au hasard . Désireux d’en plus sur ces combattants, sur leur vie et leur participation a la guerre ,ils entamèrent des recherches . Ils obtinrent d’abord le dossier militaire des soldats et purent retrouver deux familles. Ils durent écrire plus de 30 lettres avant d’atteindre ,  à Mansfield Lewis Davison Jr qui monstra la lettre à son père , le frère de Clinton, Lewis Davison Sr , âgé de 92 ans habitant Walpole , et vétéran de la 2eme guerre mondiale . Alors qu’ils effectuaient leurs enquêtes, les Robillard se trouvèrent engagés dans des recherches concernant l’histoire militaire de la 571st escadrille , 390th groupe de bombardiers . Avec l’aide d’un professeur d’histoire de la région, "Hugues Chevallier" ils retrouvèrent la ferme sur laquelle l’avion de Clinton s’était écrasé puis avait roulé à travers champ avant de glisser dans un ravin.

« LE RECIT D’UN TEMOIN OCULAIRE »

A leur grand étonnement ils rencontrèrent Lambert Hermant , fils du propriétaire de la ferme , qui habite toujours là-bas . Il n’avait que sept ans à l’époque, mais les évènements restent gravés dans sa mémoire. Voici ce qu’il raconte dans une lettre envoyée a Lewis Davison en septembre dernier : Il faisait très beau ce jour-là , et après le déjeuner , vers 14h45 , mon père ,mon jeune frère et moi nous reposions a l’ombre du cerisier dans le champ derrière la ferme, quand nous entendîmes le bruit d’un avion volant a basse altitude .  Mon père s’écria « Vite, vite, venez voir , il y a un avion qui vole très bas ». Je me précipitai et vis alors une longue et énorme masse grise et noire passer à environ 200 mètres de nous , s’écraser a l’orée du bois et tomber dans le ravin ou coulait une petite source . Mon père nous fit vite rentrer a la maison pensant que s’il y avait des bombes dans l’avion , elles risquaient d’exploser .  Mais rien ne se produisit . Quand nous sortîmes dans la cour, je vis des Allemands passer sur la route dans leurs véhicules militaires. L’un deux était à bicyclette , il pédalait , la tête dans le guidon et un pistolet dans la main. Je retournai dans le champ et m’aplatis sur une pile de bois d’où je voyais parfaitement le fuselage de l’avion reposant sur le talus en pente.

Les Allemands avaient étendu les blessés sur le sol pour les soigner .

Plusieurs parachutes étaient accrochés dans les haies . Ensuite , les soldats se dirigèrent vers la ferme dans un petit camion bâché transportant deux ou trois aviateurs grièvement blessé. Ils réquisitionnèrent deux petites échelles dont ils firent des brancards, y placèrent les blessés et les enveloppèrent avec des couvertures .Trois aviateurs étaient capables de marcher .Ils passèrent devant moi . Je me souviens que le plus grand avait la tête pleine de sang. Ils les emmenèrent vers un avant-poste situé a 800m de chez nous. Les aviateurs étaient dix en tout.

Les Allemands en trouvèrent neuf  "cinq vivants quatre morts" . Un officier menaça mon père : "si on trouve le dernier chez vous vous serez exécuté". Ils firent des recherches dans les bâtiments et dans le bois voisins, sans succès. Quelques jours plus tard en démantelant la carlingue de l’avion ils découvrirent le corps de l’aviateur disparu. » Lambert précisa que les prisonniers avaient été bien traités et dirigés vers un hôpital. Ce qui fut confirmé par les hommes de l’équipage après la guerre, l’un deux disant qu’il avait perdu connaissance au moment de l’impact et s’était réveillé à l’arrière d’un camion, avec un jeune Allemand armé d’un fusil a ses côtés . On l’avait ensuite bien soigné à l’hôpital. Ceux qui avaient péri dans le crash avaient été inhumés dignement et les autorités avaient été averties de l’emplacement de leurs tombes .Il s’avéra que l’avion avait été endommagé par des tir de DCA .Il avait ensuite heurté un poteau électrique, perdant ainsi une aile. C’est pour cela que le petit garçon n’avais vu passer que le fuselage de l’avion .L’emplacement est maintenant boisé, et pourtant ,au début de l’été ,les Robillard y ont retrouvé des morceaux d’avion et des douilles de mitrailleuse.

 

« LES FLEURS DE LA MEMOIRE »

logoFDLM

 

Depuis de nombreuses années , les Hollandais fleurissent les tombes des soldats Américains reposant dans le cimetière de Margratem . Cela s’est mis en place petit à petit, les Hollandais voulant manifester leur reconnaissance envers les Américains qui avaient sacrifié leur vie pour qu’eux-mêmes puissent vivre libres. L’opération s’est poursuivie jusqu’à ce que les 8 400 tombes soient « adoptées » par des familles qui ont ensuite demandé à leurs descendants de prendre le relais. Frank Towers, un vétéran Américain de la bataille de Normandie ,ayant connaissance de ce programme d’adoption , pensa a ses milliers de compagnons enterrés dans les autres cimetières militaires Américains. Il contacta alors un très cher ami Normand, le regretté Claude Lavieille, qui adopta immédiatement l’idée et lanca un appel aux volontaires . La réponse fut impressionnante et l’association "les fleurs de la mémoire" fut fondée le 15 décembre 2000, à Saint-Lô . Choix lourd de symbole, puisque , après les bombardement de 1944 ,cette ville fut appelée « capitale des ruines « .Crée pour perpétuer le souvenir des soldats, marins et aviateurs ,enterrés dans les cimetières de Normandie , l’association inscrit dans son préambule « la paix est précieuse et a un cout. Celle dont nous jouissons aujourd’hui en Normandie et en France , nous la devons aux soldats alliés qui ont sacrifié leur jeunesse et leur vie « .Pour Lewis Davison et sa femme Doris , qui elle aussi a perdu un frère lors de la même guerre, c’est un réconfort de savoir que les sépultures des soldats sont fleuries et que ,par exemple la famille Robillard se rend souvent sur la tombe de Clinton. Lewis a retrouvé la paix depuis qu’il a enfin les réponse aux questions qu’il se posait depuis des dizaines d’années, et il se sent profondément redevable à la famille Robillard .Cependant Lewis a un regret .Il aurait tant voulu que ces renseignements lui parviennent alors que Glennie était encore en vie .Elle est décédée viola quelques années à « Doolittle Home » la photo de Clinton sur son bureau, comme elle l’avait toujours été depuis son arrivée en Amérique , après la guerre . Vincent nous précise : » le fait d’être membre de l’association me donne l’opportunité de dire merci et encore merci à ces hommes et ces femmes qui ont fait le sacrifice suprême, ainsi qu’à leurs proches qui les ont pleurés . Nous faisons cela pour dire merci à ceux qui nous ont rendu notre liberté , nous permettant de vivre dans un pays libre .Nous ne pourrons jamais oublier ces jeunes hommes et femmes qui reposent en Normandie ,ni leurs familles, ni aucun des vétérans qui se sont battus pour nous « En plus de son travail dans une filature qui fabrique du ruban de lin, Vincent consacre une vingtaine d’heures chaque semaine à la recherche inlassable des familles des autres soldats dont il fleurit les tombes, espérant leur apporter le même réconfort . »Je suis née en 1944 ,pendant la guerre , nous dit Maryvonne .Au cours de ma jeunesse ,j’ai souvent entendu mes parents nous dire ; »n’oubliez jamais les Américains » Je pense qu’il y a pire que la mort ,c’est l’oubli . » L’action des « fleurs de la mémoire » ne passera pas, elle se poursuivra de génération en génération ,car ses membres ,comme Vincent et Maryvonne ; passeront le flambeau à leursenfants.Et ainsi d’autres feront comme Lewis Davison qui, après les recherches opiniâtres de sa mère pour obtenir , au fil des ans , des renseignements supplémentaires ,apés la venue de Glennie en Amérique ,a pu mettre un point final au dossier de son frère : Le récit des derniers moments de la vie de l’aviateur Clinton Davison y apportait la conclusion, après soixante-trois longues années.

Article de Jack Authelet paru dans "Foxboro News" le 11 novembre 2007 - Traduit par Marie-T Lavieille




LETTRE DE LEWIS DAVISON POUR « LES FLEURS DE LA MEMOIRE » Traduction Marie-T Lavieille

Ci-joint une lettre que je vous prie respectueusement,chère Madame Lavieille ,de lire lors de votre prochain C A, même s’il m’est impossible d’exprimer vraiment ce que je ressens pour votre association et pour la famille Robillard . Comme je l’ai dit maintes et maintes fois ,après 63 ans , cela a été un véritable choc de recevoir la lettre de Vincent et un immense plaisir de correspondre avec lui ces dernier mois Seule sa détermination nous a permis d’apporter une réponse finale a toutes ces questions que nous nous posions au sujet de la mort de mon frère Clinton en mai 1944.


Aux Fleurs de la Mémoire                                    Le 19 Novembre 2007

C’est avec un profond sentiment de gratitude que je m’adresse à vous. Si l’un de vos membres n’avais pas essayé avec détermination de retrouver la famille du sergent Clinton Davison enterré à Colleville, nous n’aurions jamais su ce que votre association avait réalisé. En fait, nous n’aurions jamais su qu’elle existait. Vincent Robillard a consacré de nombreuses heures à communiquer avec nous et nous lui en serons reconnaissants. Il vous a sans doute appris comment cela s’est passé ici dans la Massachussetts. Avous a la famille Robillard et à tous les bénévoles de votre association , nous voulons dire un grand merci, du fond du cœur .Nous voudrions que chaque famille ayant un être cher enterré en Normandie sache tout ce que les membres des fleurs de mémoire ont accompli en si peu de temps , et comment ils continuent à se rendre sur les tombes et à y déposer des fleurs en hommage aux soldats Américain , particulièrement pour le Mémorial Day. Transmettez ,je vous prie, l’expression de notre profonde gratitude a l’ensemble de vos membres et à chacun d’entre eux en particulier

Lewis DAVISON  

"Frère de Clinton"  


 

 Equipage du B-17 Fortress - type G-45-BO - s/n 42-97295 FC*F

 

1st Lieutenant John R SCHOENIG Pilote Décédé  O-437662
2nd Lieutenant Melvin P. VAN  HOUTEN Co Pilote Décédé Cim Am Colleville-sur-Mer O-806178 - AM+3/PH - New Jersey
1st Lieutenant John Jacob CZEMERDA Bombardier Prisonnier  O-728768 - Pennsylvania - Hospitalisé puis Stalag Luft 3 Sagan-Silesia
2nd Lieutenant John F.  SCHNEE Navigateur Décédé Cim Am Colleville-sur-Mer O-761279 - AM/PH - Ohio
T/Sergeant Charles T.  Mc KALIP

Mecano

Mitrailleur

Décédé Cim Am Colleville-sur-Mer 12030418 - DFC/AM+4/PH - Pennsylvania
S/Sergeant Thomas Harold LEWIS Mitrailleur Prisonnier  18140211 - Louisiana - Hospitalisé puis Stalag Luft 3 Sagan-Silesia
S/Sergeant Alvin Delaus SPARKS Mitrailleur Prisonnier  16005653 - Né 08/10/1919 - Hospitalisé puis Stalag Luft 4 Gross-Tychow
S/Sergeant Ralph Sherman METCALF Mitrailleur Prisonnier  31207157 - Né 13/08/1919 - Holliston, Massachusetts - Sérieusement blessé (Hop St-Omer puis Lille) puis Stalag Luft 4 Gross-Tychow
Sergeant Hyman GREEN Mitrailleur Prisonnier  12143926 - New York - Hospitalisé puis Camp inconnu
Sergeant Clinton A .  DAVISON Radio Décédé Cim Am Colleville-sur-Mer 31131868 - AM/PH - Massachusetts 
vanhouten melvin equipage

vanhouten melvin crash

Lieux du Crasch


SOURCES INFORMATIONSVincent ROBILLARD - Francecrashes39-45.net
SOURCES PHOTOSVincent ROBILLARD - Frédéric LAVERNHE
PROGRAMMEURSFrédéric & Renaud
TRADUCTIONMarie-T LAVIEILLE
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