VIDEO | Vidéo de la cérémonie sur sa tombe avec Pat et Jack à Colleville, le 10 juin 2014 |
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Richard O'Malley Cadet |
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Richard et son équipe |
Richard & Vera Mae |
Vera & Patricia |
Télégramme de décès |
Monument pour l'hommage au Major Robert O'Malley |
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La tombe du Major Richard O'Malley, fleurit par une école de Bruxelles. Merci aux enfants et à Julie |
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Clyde R. Stodghill, Cuyahoga Falls, OHIO
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Le dimanche matin passablement tranquille du 16 Juillet 1944, le Major Richard J O'Malley, officier commandant le 2nd Battalion, 12th Infantry Regiment, fut tué par un fantassin ennemi. La valeur du Major O'Malley peut difficelement être mesurée. Chacune de ses actions avait été marquée par l'intrépidité, et il était indiscutablement un des tout premiers officiers de combat du Régiment. Ses hommes l'adoraient. Il leur avait donné l'inspiration qui avait porté le 2nd Battalion vers ses grands succès, et, en retour, le bien-être de ses hommes tenait toujours le premier rang dans son esprit Le Général Barton rendit un dernier salut à ce vaillant leader en ordonnant que trois salves soient tirées dans les lignes ennemies par une concentration de l'artillerie et des mortiers de lath Infantry Diivision - la seule occasion semblable de toute la guerre. (D'après l'historique du 12th Infantry Regiment) La nouvelle que le Major O'Malley avait été tué se transmis d'homme en homme sous forme de murmures d'incrédulité, comme si en répétant les deux mots à voix basse ils pouvaient se transformer simplement en une autre fausse rumeur. Le "Major de Fer" mort- cela pouvait il être vrai? Bien que la mort soit tout autour de nous, il nous avait semblé que le Major était d'une certaine facon, immunisé, un homme à part de la norme. Savoir qu'il était mort laissait chacun de nous plus vulnérable. Les mots ne pouvaient pas la rendre réelle pour quelques uns d'entre nous - nous devions voir par nous mêmes. Un ami et moi fûmes attirés vers l'endroit où il était tombé dans le secteur de la compagnie E aussi sûrement que des limailles de métal sont attirées par une force magnétique. Aucun de nous ne se souciait du fait que nous avions quitté notre position sans autorisation. Une jeep médicale avec des armatures pour tenir une civière était venue jusqu'au front. C'était la première et seule fois que je vis cela arriver. L'Armée des Etats-Unis était lente à enlever les morts d'un champ de bataille, mais le corps d'un major ne pouvait pas être laissé gisant sur le sol au vu de tous. Le corps du Major O'Malley reposait sur une civière recouverte d'une couverture brun olive. Nous sommes arrivés quand la civière était placée sur les armatures de la jeep. Les médecins retournèrent vers un groupe d'officiers se tenant silencieusement à trois mètres de distance. Ce fut alors que le seul incident inexplicable de toute une longue vie survint. Bien que personne ne se tenait à proximité et que le vent ne soufflait pas, le côté de la couverture se souleva en flottant en l'air, restant ainsi sans appui pendant quelques secondes. Mon ami dit "regarde! le Major essaie de se lever". Sachant le genre d'homme que le Major O'Malley avait été, ses mots semblaient parfaitement naturels sur le moment, aussi j'ai opiné de la tête en signe d'approbation. La seule explication logique qui vient à l'esprit est que l'échappement du moteur de la jeep, lequel tournait, en avait été responsable. Au cours de mes années ultérieures en tant que journalistes, je suis entré en contact avec beaucoup d'hommes d'envergure : des dirigeants politiques, des industriels, des comiques, des athletes célèbres, et des entraineurs. Le Major O'Malley se tient seul parmi eux comme une figure plus grande que la vie, un homme qui dominait au-dessus du lot. Richard J O'Malley était un homme rigoureusement gracieux avec une voix qui pouvait craquer le bois, un homme dont chaque mouvement était vif, décisif et autoritaire. Il n'était pas du genre de chef qui avait un mot d'encouragement ou un commentaire affectueux pour chacun, pas plus qu'il ne menait par la crainte. c'était sa présence seule qui inspirait et à la différence de beaucoup de commandants de bataillon, il était toujours présent ou quelque part à proximité. Il ne dirigeait pas depuis un poste de commandement à l'arrière: il menait depuis la ligne de départ. Nombreuses furent les fois où on pouvait l'entendre crier, "Debout et allons y, 2nd Battalion, suivez moi!" Nous le faisions avec appréhension mais sans hésitation. Si nous ne craignions pas le Major O'Malley comme untyran, nous craignions de commettre un acte qui provoquerait sa colère, ou par-dessus tout, son mépris. Se montrer indigne de son respect était impensable. Pour un fantassin de 18 ans, il était une figure imposante, un géant d'homme. Il était, comme l'indiqua l'histoire régimentaire, un homme digne d'adoration. O'Malley était capitaine quand il assuma le commandement du 2nd Battalion un jour de juin quand le Lieutenant Colonel Dominick Montelbano fut tué près de Montebourg. Il aurait pu mener un régiment, une division, ou un corps. Beaucoup d'hommes bien moins capables en firent autant. Il avait été notre commandant pendant seulement 33 jours. En Normandie, c'était l'équivalent d'une vie..... |
Extrait tiré du livre "SOUVENIRS de GUERRE" Par Robert O. Babcock Traduit par Philippe Cornil |
SOURCES INFORMATIONS | Patricia O'MALLEY (Fille du Major O'Malley) - Jean-Yves TURQUETIL - Michel QUILES AFAM of D-day - Richardomalley.weebly.com |
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SOURCES PHOTOS | Patricia O'MALLEY (Fille du Major O'Malley) - Michel QUILES AFAM of D-day - Richardomalley.weebly.com - Dday-overlord.com |
PROGRAMMEURS | Frédéric & Renaud |
TRADUCTION |