Richard J. BLAHA

 

blaha richard j
NUMERO DE SERVICE1011700
AGE27 ans
DATE DE NAISSANCE--
ETATOHIO
FAMILLE--
GRADEFirst Lieutenant
FONCTION--
PROFESSION AVANT INCORPORATION-OH
DATE D'INCORPORATION--
 COMPANYCompany D
REGIMENT  85th Cavalry Reconn Squadron
DIVISION  5th Armored Division
DATE DU DECES8 avril 1944blaha richard j tombe
STATUTKIA
LIEU DU DECESErnée, MAYENNE
CIMETIEREBRITTANY AMERICAN CEMETERY de St James

Plan du Cimetière Américain de St James

TOMBE
BlocRangTombe
N526
DECORATION

Purple Heart

Good Conduct Medal

European African Middle Eastern Campaing Medal

American Campaign Medal

World War II Victory Medal

Photo FDLM

Good Medal Conduite

EAMECampaign

american campaign medal

victory medal

 

us army div arm 5 85Cavalry Reconn Squadron
HISTOIRE
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Cette plaque fut inaugurée le 8 Mai 2003 pour honorer la mémoire des résistants d’Ernée en présence de leurs familles. 1940: Apres l’armistice du 22 juin, la guerre est officiellement terminée pour notre pays, mais dans la France occupée et humiliée, se mettent en place petit a pâtit, des réseaux de résistance, alors que la population fortement perturbée par les événements de mai et juin doit se plier aux lois de l’occupation allemande.

C’est pour gêner ces occupants dans tous les domaines possibles que vont œuvrer les résistants. A Ernée, le garagiste LE DONNE, G.DELHOMMEL, alors employé aux Eaux et Forêts, le maçon R. BOURSIER, R. JUSTIN, agent du téléphone aux P.T.T. avec l’étudiant H. HUNAULT et phasleurs autres volontaires vont rapidement créer un groupe de résistance. LE DONNE en sera d’abord le chef avec DELHOMMEL comme adjoint. René JUSTIN prendra la lite du groupe en 1942. Leurs actions: saboteur des lignes téléphoniques, combler la nuit les tranchées creusées le jour par les allemands, accueillir des résistants de passage, cacher des prisonniers évades qu’il faut aussi nourrir par temps de restrictions, récupérer les aviateurs anglais et américains, qui seront, tous sans exception, sauves par le réseau de résistance Ernee-Chailland.

Bientôt de jeunes Ernéens réfractaires au STO: M. BOULANGER, F. LAMBERT, R. LAUNAY et M. HUGNET évade d’Allemagne, viendront mettre au service du groupe constitue, l’ardeur de leurs jeunes années. Le groupe s’organise plus officiellement en février 1944 et en mai, huit de ses membres se mettent sous l’autorité des résistants de Fougères. Le 2 juin, divises en deux équipes, ils sont envoyés en mission: les quatre jeunes doivent exécuter un vol de voiture a la Kommandantur de Fougères le 4 juin à 23h. Le coup de main tourne mal, voulant sauver leur chef blesse par la patrouille allemande arrivée plus tôt que prévu, tous les cinq sont arrêtés, emprisonnes dans les geôles Jacques Cartier a Rennes. Atrocement tortures, ils se tairont. Et, le 23 juin au petit matin, BOULANGER, HUGNET, LAMBERT, LAUNAY seront fusilles par les allemands avec leur chef fougerais, au Polygone, en chantant la Marseillaise. BOURSIER, BUSSON, DELHOMMEL, avec quelques autres sont, eux envoyés au lieu-dit la Foret Noire a Larchamp, pour récupérer et évacuer un parachutage d’armes. Mais, la présence de ce groupe intrigue et inquiète le voisinage et les bavardages vont bon train, qui parviendront jusqu’aux oreilles de la Milice.

C’est elle qui, le 4 juin, viendra attaque le campement: il est 18h30 lorsque les assaillants arrivent; en un quart d’heure le petit groupe est neutralisé: BOURSIER mortellement atteint est achevé par un milicien, BUSSON grièvement blesse est charge sur les épaules de DELHOMMEL et tous les 2 emmenés à Rennes au local de la Milice ou dès le lendemain ils seront brutalement interroges et tortures.

DELHOMMEL sera interne dans un hôpital d’aliénées. BUSSON sera hospitalisé. C’est pendant cette détention que DELHOMMEL accomplira avec ses compagnons un autre acte héroïque : l’aviation anglaise bombarda l’hôpital pour y mettre le feu : au lieu de profiter de l’occasion pour essayer de fuir, ils se précipitèrent pour sauver du brasier, les malheureuses folles dont certaines broutaient vives.

Le 3 août commence la libération de Rennes, a sa grande surprise, DELHOMMEL, qui attendait à Jacques Cartier, de passer en Cour Martiale, vit ce jour s’ouvrir la porte de sa cellule : il sera libre après 60 jours de détention.

Dès le lendemain, il retrouvera a l’hôpital Saint Louis, son compagnon BUSSON : tous les deux avaient eu la chance de s’en tirer. Pendant ce temps a Ernée, R. JUSTIN continue, avec son groupe, le travail commence.

A la libération, ils joueront un rôle important : traversant des lignes allemandes, ils convaincront de vive-voix les Américains arrives le 3 aout a Fougerolles du Plessis, de l’inutile de bombarder Ernée que fut ainsi épargnée.

Le 5 août, après les tragiques événements du 4, ils reviennent avec les libérateurs qu’ils accompagneront même jusqu’à Mayenne. La page se refermait sur l’histoire de la résistance ernéene.

N OUBLIONS PAS CES HEROS.

blaha richard j stele 
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Libération d'Ernée

SOURCE INFORMATION & PHOTOmayenne-ww2.forumactif.org - uswarmemorials.org - Findagrave.com - www.abmc.gov - Honorstates.org - 
Findagrave.com - uswarmemorials.org - uswarmemorials.org - mayenne-ww2.forumactif.org - Lecourrierdelamayenne.fr - 5ad.org/ki - Jean-François Pellouais
PROGRAMMEURSFrédéric & Renaud
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