George E. HENDRICKSON

 

Hendrickson georges
NUMERO DE SERVICE1307411 (12058993)
AGE26 ans
DATE DE NAISSANCE1918 NEW YORK
ETATNEW JERSEY
FAMILLE

Marié à: Nell

Parents: Minnie & Nils HENDRICKSON

Soeur: Alice 

Frère: Harold

GRADESecond Lieutenant
FONCTION--
PROFESSION AVANT INCORPORATION-NJ
DATE D'INCORPORATION21 février 1942 New York City NEW YORK
BATTALION COMPANYCompany I - 3rd Battalion
REGIMENT SQUADRON505th Parachute Infantry Regiment
DIVISION GROUP82nd Airborne Division
DATE DU DECES7 juillet 1944Hendrickson georges tombe
STATUTKIA
LIEU DU DECESSaint-Rémy-du-Plain, ILLE-ET-VILAINE
CIMETIEREBRITTANY AMERICAN CEMETERY de St James

Plan du Cimetière Américain de St James

TOMBE
BlocRangTombe
P215
DECORATION

 Purple Heart

Good Conduct Medal

European African Middle Eastern Campaing Medal

American Campaign Medal

World War II Victory Medal

 Combat Infantryman Badge

Parachutist Patent

Photo FDLM

Good Medal Conduite

EAMECampaign

american campaign medal

victory medal

combat infantryman badge

brevet paratroopers

us army div 82 505pir 505pir 1
HISTOIRE

Hendrickson georges 1

Cette image provient d'un journal paru en 1995,  C'est une image de George HENDRICKSON avec sa sœur Alice et un ami à New York City.

Eva De Maggio Gallione à BERGENFIEL

Information : www.absa3945.com

Le destin tragique du lieutenant George E. HENDRICKSON au Maquis de Broualan

Concernant la prise en charge du lieutenant HENDRICKSON dès son arrivée en Bretagne, il est impossible en l’état actuel des recherches de déterminer où, comment et auprès de qui, il parvint à trouver de l’assistance.

Nous savons juste que HENDRICKSON a été récupéré dans la localité de La-Boussac (Ille-et-Vilaine) par Jean STEISS, le 6 juillet.

Le soir, il dînera chez Jean LEBOIS avant de gagner la ferme de la Lopinière, situé près du maquis de Broulan pour y passer la nuit du 6 au 7 juillet.

L’idée de constitution d’un maquis à Broualan prend son origine à l’été 1943 alors que de jeunes réfractaires au STO recherchent des lieux pour se cacher. Dans un premier temps, cet endroit est davantage perçu comme une zone de refuge pour qui veut échapper aux Allemands et aux autorités du régime de Vichy.

Hendrickson georges carte

 

A cette période, il n’est pas que peu organisé, peu armé et n’a aucune vocation stratégique et militaire. Au printemps 1944, le maquis gagne en effectif et en organisation : de nombreux Francs-tireurs et partisans (FTP) de la région de Saint-Malo et de Dol se replient sur la forêt de Buzot auquel s’ajoutent des résistants locaux.

Le maquis se structure : un ravitaillement régulier est mis en place, des positions défensives sont érigées, un entraînement militaire quotidien est imposé aux maquisards. Le maquis passe sous le commandement de l’Adjudant LAMBERT d’Antrain du mouvement de résistance Défense de la France (DF) et sous la responsabilité départementale du commandant FTP, Louis PETRI. Ce dernier souhaite faire du maquis un lieu de transit pour les résistants d’Ille-et-Vilaine vers d’autres maquis départementaux à vocation offensive comme celui de Lignières-la-Doucelle en Mayenne. Comme toute forte concentration d’individus à cette époque dans des zones reculées, le maquis de Broualan ne passe pas inaperçu auprès de la population locale et des autorités.

Avec le débarquement allié du 6 juin, l’activité de la Résistance s’intensifie sur le territoire et réciproquement, les opérations d’attaques et de représailles effectuées par les Allemands aidés de collaborateurs contre les résistants et leurs bases de repli. Géographiquement, le maquis de Broualan se situe dans une zone stratégique du fait de sa proximité avec Saint-Malo, Dol-de-Bretagne et son accès sur la Normandie.

Fin juin faisant suite à des accrochages avec l’occupant et des miliciens, l’ordre est donné à une centaine de maquisards de Broualan de se replier vers des maquis mayennais. Pour autant, le maquis n’est pas déserté et quelques effectifs de la Résistance maintiennent leur position en forêt de Buzot afin d’assurer le transit entre les nouveaux arrivants d’Ille-et-Vilaine et les maquis installés en Mayenne. Le 6 juillet, 3 ou 4 individus suspects sont repérés dans la commune de Broualan et le maquis est averti mais sans inquiéter outre mesure le commandement maquisard. Le 7 juillet, vers 4h00 du matin, une centaine d’individus issus de la Milice française, du Groupe Action du PPF (Parti Populaire Français), de la Formation Perrot (collaborateurs et nationalistes bretons) auquel s’ajoutent des policiers du SD (Sicherheitsdienst : service de sécurité de la SS) investissent le bourg de Broualan à la recherche de résistants. Là-bas, ils font prisonnier le chef du maquis, l’adjudant LAMBERT avant de se diriger vers le bois de Buzot. Entre-temps, les habitants sont soumis aux brutalités d’interrogatoire et 3 personnes sont exécutées. L’alerte d’une descente de miliciens et d’Allemands est envoyée au bois de Buzot d’où les résistants parviennent à s’extraire avant l’attaque. Mais à la ferme au lieu-dit de la Lopinière, 12 maquisards dont le lieutenant HENDRICKSON sont surpris dans leur sommeil et capturés.

Les prisonniers sont transférés en autocar vers Rennes. Avant de partir, les résistants subissent la violence et la torture des miliciens qui se déchaînent contre l’adjudant LAMBERT alors dénudé et humilié ainsi qu’un autre résistant, René CAPITAIN. Ce dernier est alors exécuté froidement d’une balle dans la nuque par un membre du Groupe Action du PPF désireux d’essayer son Colt. Son corps est laissé sur place. C’est alors qu’un membre du Bezen Perrot découvre la présence d’un Américain parmi leurs prisonniers. Il le questionne afin de savoir d’où il vient. HENDRICKSON dit qu’il est officier américain, qu’il a sauté en parachute et qu’il a été capturé, qu’il a 28 ans et qu’il est originaire de New-York. En rentrant vers Rennes, le convoi s’arrête près d’une carrière située sur la commune de Saint-Rémy-du-Plain. Sept résistants sont désignés par les chefs groupes collaborationnistes et du SD pour descendre de l’autocar dont l’adjudant LAMBERT alors très mal en point.

Ceux-ci seront fusillés aux environs de la carrière. Quant à HENDRICKSON, étant en tenue civile et donc considéré comme un espion, il semblerait que les chefs DI CONSTANZO, PERESSE et RIECK du SD se soient concertés et aient décidé de le liquider.

RIECK lui subtilise alors ses plaques d’identification. Trois individus se portent volontaires pour l’exécution de celui-ci. Après l’avoir fait marcher sur 200 mètres, il est abattu dans le dos.Le reste des résistants prisonniers est conduit à Rennes pour interrogatoire.

Liste des 8 martyrs de la Résistance torturés et fusillés à Saint-Rémy-du-Plain :

- Maurice COURIOL
- 2nd Lieutenant George E. HENDRICKSON
- René HUCET
- Adjudant Jean LAMBERT
- Joseph LEMONNIER
- Armand PASQUET
- Michel RENAUD
- Résistant inconnu

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Monument en hommage aux patriotes torturés et fusillés à Saint-Rémy-du-Plain, le 7 juillet 1944 

 

Carrière où a été exécuté le 2nd Lt George E. HENDRICKSON avec 7 résistants le 7 juillet 1944

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Compte rendu du 7 Juillet 1944

SOURCE INFORMATION & PHOTOFindagrave.com - Aad.archives.gov -  Vidéo journée hommage Facebook.com - Abmc.gov - Honorstates.org - JF Pellouais - S PEPIN - Bergenfieldalumni.coml - 6juin1944.com
PROGRAMMEURSFrédéric & Renaud
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