Minel Adolphe DECOTEAU
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Source : Jean-Marie Gillet (Ellen Marchese)
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NUMERO DE SERVICE | 34078543 | ||||||
AGE | 31 ans | ||||||
DATE DE NAISSANCE | 17 juin 1913 Dutch Town, Ascension Parish, LOUISIANA | ||||||
ÉTAT D’ENRÔLEMENT | LOUISIANA | ||||||
FAMILLE |
Parents : Jean-Baptiste & Lena DECOTEAU Frères : Zepherin & Wright Soeurs : Frances, Noella & Ruth | ||||||
GRADE |
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FONCTION | Crewman | ||||||
PROFESSION AVANT INCORPORATION | |||||||
DATE D'INCORPORATION | |||||||
SQUADRON | 117th Cavalry Reconnaissance Squadron | ||||||
ARMY | 7th US Army | ||||||
DATE DU DECES | 5 septembre 1944 |
Source : Victor DANIEL | |||||
STATUT | KIA | ||||||
LIEU DU DECES | Secteur de Saint-Vith & Besançon, DOUBS | ||||||
DONNEE DE PLAN | Prisonnier de guerre : le 3 septembre 1944, Montrevel, Ain | ||||||
CIMETIÈRE PROVISOIRE | CIMETIÈRE PROVISOIRE de Draguignan N°3519 | ||||||
CIMETIERE | RHONE AMERICAN CEMETERY and MEMORIAL de Draguignan | ||||||
TOMBE |
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DECORATION |
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HISTOIRE | |||||||
Source : Angy |
Le T/5. DECOTEAU fut déclaré comme prisonnier de guerre le 3 septembre 1944 après les violents affrontements à Montrevel. Le lendemain, le 4, son statut passa à celui de disparu au combat.
Source : Family Graves 1.0 | ||||||
Source : Fold3 | |||||||
Contributeur : Jean Marie Gillet Prisonnier de guerre : 3 septembre 1944, Montrevel, Ain (France). Enterré temporairement dans le cimetière no 3519, bloc : E, rang : 51, tombe : 602.
Dans des conditions brumeuses, nous sommes arrivés à Montrevel plus tôt que 0530, mon estimation - 0400 heures. Le lieutenant Lutye et moi étions les premiers à entrer; il faisait encore nuit. Notre peloton a immédiatement capturé une compagnie d’Allemands qui dormaient au rez-de-chaussée du bâtiment municipal, des fusils soigneusement empilés. Nous étions ravis. À l’époque, nous ne connaissions pas l’ampleur de notre mission. Je les ai réveillés (à peu près) et les ai mâchés un peu. J’ai alors remarqué que l’un d’eux était le jeune LT Daniel Lee (j’ai toujours l’impression que je lui devais des excuses - la façon dont il a joué plus tard ce jour-là). Je suis retourné à notre CP pour d’autres ordres. Peu après le lever du jour, l’action a commencé. La route à l’arrière était maintenant bloquée par des véhicules accidentés et en feu. Nous avions connu notre première attaque exploratoire de l’avant, au carrefour. À ce moment-là, à peu près toutes les jeeps et les véhicules blindés s’étaient déplacés vers la position couverte, dans la cour, près du bâtiment municipal - sauf un AC (M-8 Armored Car), commandé par le SGT Schmetzer avec T/5 Leopold J. Renzi sur le canon de 37 mm. Nous nous sommes rendu compte que, nous, une troupe de cavalerie légèrement armée, (150 hommes) étions contre la 11e Panzer Division - 6000 hommes équipés d’armures lourdes, d’armes lourdes et d’un bataillon d’infanterie attaché. Nous avions attrapé un tigre par la queue. Que faisons-nous maintenant? Nous avions entendu dire qu’un de nos chars légers (M5A1) et/ou un de nos 105 obusiers (M-7 HMC Priest ) avait atteint une position sur la route principale, au nord de nous, et avait été assommé par des tirs de chars allemands. Nous ne pouvions pas revenir en arrière et nous ne pouvions pas avancer sur la route principale. Quelque temps plus tard, de ma position au sol, j’ai vu un char léger allemand. C’était à environ 1/2 mile de distance, à l’ouest de nous, sur la petite route sur laquelle nous étions assis. Elle descendait la pente directement vers nous. Schmetzer et Renzi l’ont vu aussi. Le premier tir de Renzi avec le 37MM l’a secoué - son second l’a arrêté, avec son canon et sa tourelle de travers. Deux coups directs - quel œil mort! Après un bref répit, nous avons observé un objet se déplaçant hors du coin du carrefour. Comme il avançait lentement, nous avons réalisé qu’il s’agissait d’un gros frein de bouche - monté sur un très grand canon, qui était monté, nous étions sûrs, sur un grand char ou un chasseur de chars. Comme il avançait lentement la voie, puis une roue de bogey est apparue - Renzi a tiré. La voie a été sectionnée au sommet. La voie est tombée et s’est allongée devant le char. Le mouvement vers l’avant du char s’est arrêté. Maintenant, il a lentement reculé. Nous savions qu’il ne pouvait remonter que la longueur de la voie rompue - donc il devait être juste là, juste au coin. Les six pieds de voie rompus étaient maintenant la seule chose visible. Le prochain grand événement à la position du CP s’est produit lorsque les Allemands ont obtenu leurs gros canons sur le terrain élevé à l’ouest. Ils avaient, évidemment, géré une approche couverte et nous ne savions pas qu’ils étaient en position jusqu’à ce que la première ronde frappe le bâtiment municipal, à environ 20 pieds du sol. Maintenant, tout ce qu’ils avaient à faire, c’était de baisser un peu les yeux et nous serions tous de la viande hachée. C’est alors que nos officiers ont envoyé un de nos prisonniers allemands pour organiser notre reddition. Il y avait des moments pendant ce jour où j’ai maudit l’auteur de notre "mission impossible", mais nous les avions tenus à distance pendant environ 11 heures. Montrevel a été glorieusement libéré pendant ces 11 heures. J’aurais aimé qu’on puisse faire plus ! Le lendemain, les Allemands nous ont alignés devant la grange où nous avions dormi. Puis ils ont soulevé 3 gros chars, leurs armes pointées sur nous. Nous étions sûrs que c’était adios - mais ils voulaient seulement que nous assistions à l’enterrement cérémoniel de leur jeune officier qui est mort dans le char léger que Renzi et Schmetzer avaient détruit. J’ai entendu dire que le prisonnier Decoteau a été tué en route vers l’Allemagne par le mitraillage des avions américains. |
SOURCE INFORMATION & SOURCE PHOTO | Victor Daniel - Findagrave.com - Abmc.gov - Fold 3 |
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PROGRAMMEURS | Eric, Henri, Garrett, Clive, Frédéric & Renaud |