Equipage du B-26 Marauder - type B-55-MA - s/n 42-96087 "YAO" |
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Lieutenant-Colonel | Don L WEISS | Pilote | Décédé - Arlington Cem. Virginia | DFC/Air Medal+10/Purple Heart |
1st Lieutenant | Axel P SLUSTROP | CoPilote | Décédé - Arlington Cem. Virginia | DFC/Air Medal+9/Purple Heart |
1st Lieutenant | David MESEROW | Bombardier | Décédé - Arlington Cem. Virginia | DFC/Air Medal+10/Purple Heart |
1st Lieutenant | George H HAZLETT | Navigateur | Décédé - Arlington Cem. Virginia | DFC/Air Medal+11/Purple Heart |
T/Sergeant | Robert E PERKINS | Mitrailleur | Décédé - Cim Am Colleville-sur-Mer | Air Medal+8/Purple Heart |
S/Sergeant | John H CANTY | Mitrailleur | Décédé - Cim Am Colleville-sur-Mer | DFC/Air Medal/Purple Heart - CONNECTICUT |
S/Sergeant | Thomas Mc CASLIN | Mitrailleur | Décédé - Cim Am Colleville-sur-Mer | DFC/Air Medal+11/Purple Heart |
Capitaine | Orville D THATCHER | Passager | Décédé - MIA | IOWA - Médecin |
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Les ossements d'un soldat américain rendus aux Etats-Unis Les ossements et la plaque d'identification d'un soldat américain de la IIe Guerre ont été découverts récemment au sud de Caen. Ils ont été rendus aux autorités américaines. |
Il n’est pas rare de découvrir des ossements datant de la Seconde Guerre mondiale aux alentours de Caen. Hier encore, à l’entrée d’Evrecy, des ossements d’un soldat américain ont été découverts sur un chantier. Il a probablement été tué lors des combats sur la Côte 112. Il y a environ deux mois, c’est dans une autre commune du sud de Caen qu’un Britannique passionné d’histoire militaire, mandaté pour la recherche D’après le numéro inscrit sur celle-ci, il s’agit d’un membre de l’équipage d’un avion américain du 386th Bomb Group, le B 26 B-55-Marauder, (serial number 42-96087, code Ce mitrailleur a décollé d’une base américaine située en Grande-Bretagne, le 22 juin 1944 et avait pour mission de bombarder un état major allemand sur Caen. |
Alors qu’il survole Caen, il est atteint par la Flak (DCA allemande) d’un coup direct. Le projectile traverse l’avion et provoque son explosion en plein vol. Les équipages des autres appareils de la formation sont témoins de la chute de ses débris. Les corps de quatre membres de l’équipage, dont le pilote, sont retrouvés puis inhumés au cimetière militaire d’Arllington. Deux autres le sont un peu plus tard, mais le dernier membre de l’éqiupage était resté introuvable. Jusqu’à récemment… Hier jeudi, une délégation du Consulat américain, basé à Rennes, accompagnée de représentants du Secrétariat d’Etat à la Défense, a récupéré les restes du Sous-Sergent John H Canty, mitrailleur du B 26 B YA-O, dans les locaux de la brigade de gendarmerie d’Evrecy. Les ossements seront expertisés dans un centre de recherche de l’armée américaine, situé à Hawaï. Ensuite, ils seront soit remis à la famille, soit enterrés dans un cimetière américain, tel celui de Colleville-sur-Mer. |
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Nicolas CLAICH - Libertebonhomme.fr |
En août 1944, un bombardier B-26 américain était abattu dans le ciel de Normandie. Des huit hommes d’équipage à bord, seuls six furent retrouvés. Les proches de l’un des deux disparus se battent toujours pour localiser sa dépouille. Apparue au cœur des fêtes de fin d’année sur les sites web de différentes collectivités locales – notamment de la ville de Rouen -, une annonce (lire ci-dessous) a éveillé la curiosité des internautes. Sous forme d’appel à témoins, celle-ci relaye une demande d’aide venue de l’autre côté de l’Atlantique. Derrière cette annonce se cache la famille McCaslin, installée dans le Nebaska, en quête depuis soixante-treize ans de réponses concernant la disparition de l’un des leurs. « Mon oncle, Thomas McCaslin, faisait partie d’une famille de treize enfants et n’est jamais revenu d’une mission aérienne en Normandie en 1944, explique Tom McCaslin, investi dans cette recherche depuis 2015. Son absence a toujours été source de douleur pour chacun d’entre nous. Actuellement, trois de ses frères – dont mon père – et une de ses sœurs, sont encore en vie, mais ont près de 90 ans ou plus. Il est de temps pour eux de savoir. » Après s’en être longtemps remis aux agences militaires gouvernementales des Etats Unis pour engager des fouilles sur le site où le bombardier B-26 (à bord duquel le sergent Thomas McCaslin officiait en tant que mitrailleur de queue) s’était écrasé deux semaines après le Débarquement, les proches du disparu ont décidé de prendre les choses en main. « Notre recherche n’est pas nouvelle. Mais de nos jours, les sources d’information sont plus nombreuses. Durant des années, ma grand-mère a écrit sans relâche au gouvernement et à l’armée pour les supplier de retrouver le corps de mon oncle, mais sa capacité d’action se limitait à cela. Aujourd’hui, avec internet ou les associations d’anciens combattants, nos leviers sont plus nombreux et efficaces ». « Ce mystère hante ma famille depuis trop longtemps » Détective pour le compte de la police d’Omaha, Tom McCaslin a immédiatement appliqué ses techniques d’enquête pour élucider le mystère de la disparition de son oncle. « J’ai d’abord demandé à obtenir tous les rapports qui existent sur ce crash, soit plus de 2000 pages, ainsi que les photos qui ont été prises par les autres bombardiers qui intervenaient ce jour de 1944. J’ai ensuite essayé de réfléchir de manière logique, puis j’ai effectué des recoupements, des confirmations, ainsi que des analyses. » Tom McCaslin s’est notamment appuyé sur le travail d’un chercheur britannique, Jed Henry, pour entrer en contact avec des témoins de l’époque. « Malheureusement, ils étaient très jeunes, 5 ou 6 ans, à l’époque, et, avec le temps, les souvenirs se déforment. Toutefois, nous avons progressé grâce à des photos aériennes que nous avons comparées à des vues effectuées sur internet, afin de marquer plus précisément les zones où il faudrait chercher le corps de mon oncle. » Les progrès réalisés dans la localisation des débris de l’avion permettent à la famille McCaslin d’envisager un séjour l’année prochaine en Normandie pour donner un coup d’accélérateur à la recherche de l’oncle disparu. Toutefois, le policier du Nebraska aimerait obtenir de nouveaux témoignages pour étayer ses théories et orienter son futur voyage normand.« Il est vital de recueillir la parole des habitants qui ont pu assister à ces combats aériens ou qui ont pu constater ce qui est arrivé aux parachutistes qui ont été capturés par les Allemands. Ces gens détiennent la clé d’un mystère qui hante notre famille depuis trop longtemps. » Engagé après Pearl HarbourJeune homme souriant et doué au baseball, Thomas McCaslin obtint son diplôme de high school en 1937, au sein de l’école Creighton Prep (Nebraska). Immédiatement employé dans une boulangerie industrielle, il s’engagea dans l’Army Air Corps en janvier 1942 à la suite de l’attaque japonaise de Pearl Harbor. Formé en tant que mitrailleur de queue sur les bombardiers B-26 Marauder, il rejoignit les « Red Devils » en 1944, à savoir le 555e Bombardment Squadron et 386e Bomb Group, réalisant des missions de bombardement en France à partir de la base de Easton Lodge-Essex, en Angleterre. Il fut décoré de la médaille de l’air, avec trois palmes, après avoir accompli plus de 25 missions, puis reçut la « Distinguished Flying Cross » pour « acte de courage remarquable et héroïsme face au feu » en 1944. Sa dernière mission fut celle du 22 juin 1944, au cours de laquelle le bombardier dans lequel il volait avec sept autres membres d’équipage, fut abattu. Soixante-treize ans plus tard, une plaque porte son nom dans le cimetière familial, mais son corps, comme ceux de 73 000 autres américains, reste introuvable. UNE QUÊTE SANS RELÂCHEDès l’annonce par télégramme de l’armée de la disparition de leur fils, Thomas, ses parents, George et Elizabeth McCaslin, mirent tout en œuvre pour le retrouver et le rapatrier, comme en témoignent les lettres envoyées par sa mère et retrouvées des années plus tard par son petit-fils. En dépit de cette volonté familiale, l’armée américaine déclara le soldat officiellement mort en 1946 et abandonna les recherches en 1951. Les dépouilles de ses compagnons, retrouvés tour à tour en 1946, 1986 puis 2014, n’incitèrent pas les autorités à reprendre les fouilles. Plusieurs membres de la famille McCaslin effectuèrent le déplacement en Normandie en 1995 pour se rendre sur le site du crash de l’avion, où deux frères de la victime, devenus prêtres catholiques, célébrèrent une messe en son hommage. Depuis, les petits neveux du sergent McCaslin ont décidé d’assumer ces recherches afin de saluer le courage d’un soldat mort loin des siens, à 26 ans. Le message adresséDe nouvelles informations indiquent que ces derniers, le Sgt Thomas McCaslin et le Sgt Robert Perkins, auraient pu s’échapper de l’avion en flammes en parachute. Ils ont probablement été capturés par les forces allemandes. Or, ils n’ont jamais été revus. Personne ne sait ni ce qui leur est arrivé ni où leurs restes pourraient se trouver. Il est supposé qu’ils aient été enterrés à proximité de Gavrus (...) Bien que tout cela ait eu lieu il y a de nombreuses années, les familles de ces deux hommes demandent de l’aide. Elles sont à la recherche de toute information permettant de localiser les corps de ces aviateurs. Toute personne pouvant apporter une information sur l’endroit où ces hommes pourraient être enterrés est invitée à contacter Tom McCaslin, Neveu du sergent McCaslin : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. |
SOURCES INFORMATIONS | Francecrashes39-45.net - Aad.archives.gov - Findagrave.com - Omaha World Herald - Paris-normandie.fr |
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SOURCES PHOTOS | Frédéric LAVERNHE |
PROGRAMMEURS | Frédéric & Renaud |